Cabinet d'hypnose Yvelines (78)

Selon l’Inserm Il n’existe pas une, mais des insomnies : certaines sont ponctuelles, d’autres chroniques.

Certaines sont caractérisées par des difficultés d’endormissement, d’autres par des réveils nocturnes ou par une sensation de sommeil non-récupérateur. Elles se distinguent également par la nature de leurs facteurs déclenchant : facteurs cognitifs ou somatiques internes, ou facteurs extérieurs perturbant le déclenchement ou le maintien du sommeil (hygiène de vie, lumière, utilisation tardive d’écrans ou pratique tardive du sport, prise de certains médicaments…). Source https://www.inserm.fr/dossier/sommeil/

En effet il n’existe pas une mais des manifestations d’insomnie.

De plus, le piège est qu’aux symptômes d’origine, viennent s’ajouter la perte de confiance de la personne dans sa propre capacité à s’endormir et à récupérer, puis éventuellement de ce fait, tant le sommeil est nécessaire, le recours à un palliatif, somnifère ou technique d’endormissement.
L’hypnose peut être un moyen précieux de traiter tant les symptômes que les causes profondes liées à l’insomnie. C’est là ce qui est en fait une pratique thérapeutique tout à fait judicieuse à envisager.

En effet les troubles du sommeil ne peuvent pas être regardés que via leurs symptômes et c’est aussi sur les mécanismes de stress ou d’anxiété non visibles sous-jacents que l’hypnose peut aider à résoudre en profondeur et à se libérer des phénomènes qui perturbent l’endormissement, provoquent des réveils nocturnes, troublant globalement la qualité du sommeil.

L’origine de l’insomnie

L’évènement traumatique ou mécanisme de stress

Il peut y avoir à l’origine des événements traumatiques revécus pendant ou avant le sommeil mobilisant fortement la personne physiquement et psychiquement. Des conflits de peur d’enfance interviennent souvent dans les troubles du sommeil, comme peur de la mort, de la maladie, d’un traumatisme vécu, peur de ne pas être à la hauteur professionnellement, peur d’être critiqué, remis en cause, volonté de perfectionnisme ; on retrouve aussi des peurs d’enfance telles que peur que quelqu’un rentre dans la maison ou d’un cambriolage, peur d’être en insécurité physique, d’une agression.

Ces traumatismes peuvent rester sans impact discerné sur le sommeil, jusqu’à la survenance d’un événement déclenchant. Ce déclencheur peut être une augmentation du stress ou de la pression du travail, mais aussi un changement comme l’arrivée d’un nouveau chef perçu comme injuste, critique ou mettant la pression. Dans ce cas ce type d’événement peut être un déclencheur ou simplement un amplificateur.

L’intérêt de travailler en hypnose est alors d’aller chercher et de retrouver les mécanismes de stress provoquant ces troubles du sommeil. Le travail de l’hypnothérapeute consiste à identifier ces mécanismes et à travailler pour en supprimer ou en diminuer les perceptions négatives.

L’événement déclencheur

L’événement déclencheur peut aussi être un choc, une agression, une crise cardiaque ou étouffement pendant le sommeil. Cela peut aussi se produire dans des cas de deuil ou séparation.

Dans ce cas, la personne pourra développer une forme d’hyper vigilance, retardant l’endormissement ou provoquant de fréquent réveils nocturnes. De plus, même si l’endormissement fini par se produire, la qualité du sommeil n’est pas bonne.

Dans ce type de cas, la démarche du thérapeute va être d’accompagner le patient afin de lui permettre de se libérer de ce traumatisme.

L’hypnose va ainsi permettre de communiquer avec l’inconscient, permettant à la personne de modifier l’en-grammage de ces événements et leur impact sur sa vie actuelle et sur sa capacité naturelle à s’apaiser afin de l’aider à retrouver une capacité d’endormissement et un sommeil de qualité.

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